« J’ai eu il y a longtemps un accident de voiture et je voulais reprendre le sport, en pratiquant la méthode Feldenkrais, j’ai  développé plus d’autonomie dans l’activité physique et j’ai pu reprendre des activités physiques que j’avais mise de côté par peur, prudence. J’ai  trouvé des outils pour comprendre les appuis, et me sentir plus en adéquation avec mon corps.
Ce que j’apprécie particulièrement c’est d’aller à mon propre rythme, de prendre le temps d’explorer tranquillement les propositions gestuelles. »

« C’est une attention au petit, guidée par la voix qui s’impose comme une exigence de l’expérience, de la sensation et de la connaissance de soi »

« J’ai commencé à pratiquer la méthode Feldenkrais en cours individuel pendant six mois puis j’ai rejoint un cours collectif il y a un an. Au départ, étant contraintes depuis trois ans par des problèmes articulaires genoux / hanches importants et soumises régulièrement à des opérations, je cherchais une activité physique abordable pour moi – c’est-à-dire où on n’est pas (ou rarement) debout – et une alternative au suivi médical permanent…
C ‘est clairement grâce aux cours de Feldenkrais que j’ai retrouvé un schéma corporel compréhensible et récupéré des gestes du quotidien dont je ne me débrouillais plus, comme attraper quelque chose au sol, se lever de son lit, d’une chaise, enfiler une jambe de pantalon, etc. L’intérêt majeur de la méthode me semble consister en un exercice corporel très précautionneux, sans enjeu de réussite, mais si inattendu et inventif qu’il agit comme un voyage particulièrement passionnant. Il en ressort un apaisement et une joie intenses. »

« … trouver les ficelles et devenir le marionnettiste de son propre corps… »

« Depuis de nombreuses années je souffrais de fortes douleurs aux trapèzes et dans le cou qui m’obligeaient à faire très régulièrement des séances de kiné, sans jamais parvenir à en voir la fin. C’est ma kiné qui m’a suggéré d’essayer la méthode Feldenkrais. Dès la première séance j’ai senti que j’allais trouver là un autre chemin : on ne me parlait plus de décontracter les muscles ou au contraire de les gainer, on me suggérait juste d’être à l’écoute de comment chaque partie de mon corps fonctionne et communique avec les autres, en tentant d’oublier les muscles pour me concentrer sur les os, le squelette. L’enchainement très doux des mouvements, avec cette attention flottante qui permet d’être dans la sensation plutôt que dans le cérébral. Même après m’être cassé le coude, je n’ai pas cessé les cours : regagner de la mobilité sans forcera été aussi une de mes très belles surprises. »